Troubles du rythme circadien veille-sommeil : une étude exploratoire en actimétrie dans la dystrophie myotonique de type 1 - 02/03/23
Résumé |
Objectif |
Une étude de cas en actimétrie a récemment rapporté un rythme différent de 24 heures chez un patient atteint de dystrophie myotonique de type 1 (DM1). L’objectif de la présente étude est d’explorer les troubles du rythme circadien veille-sommeil (TRCVS) intrinsèque dans la DM1 au moyen de l’actimétrie.
Méthodes |
Trente-trois patients atteints de DM1 ont porté un actimètre pendant deux semaines consécutives. Des tests exacts de Kruskal–Wallis et de Mann–Whitney ont été utilisés pour comparer les phénotypes de sommeil.
Résultats |
Près de quatre patients sur cinq (81,8 %) présentaient un sommeil normal. Par ailleurs, trois patients (9,1 %) présentaient un rythme veille-sommeil irrégulier (IRSWD) et trois patients (9,1 %) présentaient un syndrome de délai de phase du sommeil (DSPS). Des différences ont été notées entre ces trois phénotypes (p<0,05). Plus spécifiquement, les patients avec le phénotype IRSWD différaient de ceux avec un sommeil normal en termes de variabilité intra-journalière (IV, p<0,05) et d’amplitude relative (RA, p<0,01). Également, les patients avec le phénotype DSPS différaient de ceux avec un sommeil normal en termes de début des 10heures continues les plus actives (M10start, p<0,01).
Conclusion |
Près d’un patient DM1 sur cinq (18,2 %) présente un TCRVS. Des études additionnelles auprès d’un plus grand nombre de patients doivent confirmer l’utilité potentielle des données non paramétriques de l’actimétrie pour discriminer les différents phénotypes de sommeil dans la DM1.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 20 - N° 1
P. 76-77 - mars 2023 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?